L’homme à l’oreille coupée

Les enfants ont lu ce roman de Jean-Claude Mourlevat et ont écrit par deux des épisodes.
CHAPITRES 1 - 11 - 12 - 13 : Jean-Claude Mourlevat
CHAPITRES 2 à 10 : les enfants

Chapitre 1
Il y avait dans un port de la Norvège un très vieil homme à qui manquait une oreille. Comment l’as-tu perdue ? lui demandait-on dans l’auberge où il venait s’enivrer chaque soir, et il répondait volontiers :

« Oh, ça remonte à loin ! disait-il, j’étais encore un petit garçon... J’avais neuf ans à peine, alors voyez ! Un cirque ambulant est passé dans notre village. Ça ne coûtait pas très cher, mais nous étions pauvres et mes parents ne pouvaient pas me payer l’entrée. Alors, le soir de la représentation, j’y suis allé en cachette. Je me suis faufilé sous la toile du chapiteau, ni vu ni connu, et j’ai pris place dans les gradins. C’était plein à craquer. La musique assourdissante, l’odeur forte des animaux, tout ça : j’étais comme ivre. Il y a eu les chevaux qui tournaient, puis les acrobates-voltigeurs, puis les caniches dressés. J’en restais la bouche ouverte.
Quelle émotion pour moi qui n’avais jamais rien vu ! Enfin le directeur du cirque a annoncé un numéro de fouet. J’ai oublié le nom de l’artiste, Pacito, Pancho, un nom comme ça. Il s’est avancé, dans sa tenue de cow-boy, accompagné de son assistante en maillot de bain. Et clac ! Clac ! ça a commencé.

D’abord l’assistante a mis une longue cigarette de papier dans sa bouche. Clac ! Au premier coup de fouet, la cigarette a perdu un centimètre. Clac ! À chaque coup elle en perdait un de plus, jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un minuscule mégot. Alors elle a avancé ses lèvres maquillées de rouge, comme pour donner un baiser, puis elle a légèrement basculé la tête en arrière, pour ne pas se faire couper le bout du nez je suppose. Il y a eu un roulement de tambour, et clac ! le mégot a volé ! »
« Ensuite ils ont demandé un volontaire. C’est juste à ce moment-là que j’ai vu un camarade d’école en face de moi, de l’autre côté de la piste. Il me faisait de grands signes.
J’ai levé le bras pour lui répondre et ils ont cru que je voulais venir ! Ils m’ont mis une cigarette de papier dans les oreilles. Une dans chaque. Clac ! Clac ! De quoi vous rendre sourd. Les gens applaudissaient. Et ils riaient aussi. Sans doute à cause de mon air ahuri.

Et puis tout à coup j’ai entendu « ooOOOooh ! » Ça faisait comme une vague dans les gradins... L’assistante s’est aussitôt évanouie et quelques spectatrices aussi. J’ai senti quelque chose de tiède qui dégoulinait dans mon cou. J’ai passé la main. C’était mon sang. Alors j’ai compris. J’ai regardé par terre et j’ai vu mon oreille, là, dans la sciure... J’ai oublié la suite. Je me revois transporté dans des bras étrangers. Je revois des gens très flous qui me tiennent les mains. Je revois surtout ma mère qui pleure et mon père qui lève les bras au ciel :
Ah, ce gamin ! Ce gamin !

Voilà comment je l’ai perdue, mon oreille. Ça vous évitera d’avoir à
le demander la prochaine fois... »

Chapitre 2 : Anaée et Zélie

Le lendemain, il racontait encore :

« J’avais 9 ans et j’étais un enfant qui aimait cuisiner avec sa mère.
Je cuisinais de la purée, des pâtes, des carottes râpées, des gâteaux...
Un jour, ma mère cuisinait et j’ai demandé à ma mère si je pouvais l’aider. Elle m’a dit : « Oui, bien sûr ! »

On a commencé à cuisiner des pommes de terre sautées avec des lardons. J’ai pris un petit couteau, mais il ne coupait pas assez. Ma mère m’a dit : « Prends un couteau plus grand. Celui-ci est bien. »

J’ai pris le petit couteau et je l’ai rangé dans le placard et j’ai pris le grand couteau. J’ai commencé à couper les pommes de terre et ensuite les tomates pour l’entrée, pendant que ma mère faisait cuire le reste.
Et tout à coup... « Aaaaaah ! Mon oreille ! »
Je me suis coupé l’oreille en coupant les tomates ! J’ai voulu me gratter l’oreille avec mon couteau et... Chlacke ! Les tomates étaient pleines de sang. J’étais terrorisé.

Depuis ce jour-là je n’ai plus qu’une oreille. »

Chapitre 3 : Martin et Sacha

Puis un autre soir, c’était une autre histoire :

« C’était le jour d’un concours de fléchettes. J’avais 18 ans et aucune expérience en fléchettes, mais j’avais décidé de participer à ce concours. Je l’attendais avec impatience.

Enfin le jour était arrivé. Je suis parti au concours de France de fléchettes pour gagner la coupe. J’ai commencé, j’étais bon, mais je faisais parfois des fautes. La faute que je faisais le plus, c’était d’aller chercher les fléchettes quand il ne le fallait pas.

Puis, alors que j’étais en demi-finale j’ai encore fait la faute sauf que, cette fois là, quelqu’un a tiré une fléchette dans mon oreille.

Chez moi, j’ai soudain eu très mal à l’oreille. J’ai vu plein de pus qui sortait de mon oreille.

J’ai vite couru à l’hôpital et vu un médecin. Il a regardé mon oreille et il a pris une hache. Il m’a coupé l’oreille sans que j’ai pu réagir.

Aujourd’hui je suis vieux ça fait longtemps que je l’ai perdue. Maintenant ça suffit, vous éviterez de demander la prochaine fois ! »

Chapitre 4 : Laly et Manon

Des clients lui demandaient tous les soirs ce qui était arrivé et parfois il répondait :
« Un jour, quand j’avais 25 ans, je me promenais quand une femme est arrivée par derrière et m’a bandé les yeux. Quand elle m’a enlevé le bandeau, j’étais attaché à une chaise en face d’une table.
Quelques minutes plus tard, elle est revenue et m’a détaché. Elle a posé une lettre sur la table. Puis elle est repartie, et elle a fermé la porte mais pas à clé. J’ai lu la lettre car j’étais curieux.
Il y avait écrit : Rendez-vous au restaurant de L’oreille au bouillon à 20h00. Ne sois pas en retard ! Il y a une chemise attachée sous la table, mets-la pour aller au restaurant.
J’étais curieux alors j’y allais.
Le soir, sur le parking du restaurant, la femme m’attendait. On est entrée dans le restaurant et on a mangé… Avant de repartir, le chef-cuisinier a demandé à la femme si il pouvait prendre mon oreille. La femme a répondu qu’elle en avait besoin… Puis on est rentré chez elle.
Le matin, alors que je dormais elle m’a mis des gouttes dans l’oreille. Je me suis réveillé en sursaut. Je lui ai demandé ce qu’elle m’avait fait. Je lui est demandé de me dire la vérité. Elle m’a dit qu’elle n’avait plus d’argent pour acheter de la nourriture. Puis elle est repartie et elle est revenue avec un couteau à pain et un somnifère. Elle m’a fait avaler le somnifère. Quand je me suis réveillé, j’avais un pansement à la place de l’oreille... Elle a cuisiné mon oreille au bouillon cette femme folle…

Maintenant arrêtez de me demander comment je l’ai perdue. »

Chapitre 5 : Adam et Lubin

Une autre fois, il délirait :
« J’avais dix-neuf et les mangas n’existaient pas encore. Je venais d’emménager dans ma maison. Un soir, je rentrai dans le grenier pour faire le ménage. Je vis une BD en noir et blanc qui se lisait à l’envers : son nom était ONE PIECE.
Je commençai à la lire, et au bout de la deuxième page je me sentis tout drôle. Mes habits commençaient à devenir noirs et blancs. Ma peau aussi était de plus en plus pâle. Puis je tombai sur le sol en m’évanouissant.
Je me réveillai sur un bateau pirate qui m’accueillit en tant qu’esclave. Et tout à coup nous vîmes des boulets de canon fonçer droit sur nous. Alors dans la précipitation je sautai dans l’eau et je m’évanouis de peur. Quand je me réveillai sur la plage, je vis une ville au loin. Je me mis en marche pour me rendre en ville mais à ma grande surprise elle était déserte. Alors que je m’avançais dans une ruelle, je rebroussai vire chemin car je vis des poissons-pirates sanguinaires !!!
Je me fis assommer par une poêle.
Plus tard, quand je repris mes esprits je vis des poissons-pirates tout autour de moi. Un poisson-pirate s’avança vers moi et me dit d’une voix sanglante :
Des pièce, une langue ou une oreille ?
Comme je ne comprenais rien, je dis :
Une oreille !
Il sortit une dague, et me coupa l’oreille tout en léchant le sang qui coulait sur moi. Je criai tellement de douleur que les poissons-pirates partirent de la ville car ils avaient une ouïe très fine. Moi aussi, je partis. Après avoir quitté la ville, je vis une barque sur le quai. Je grimpai dans la barque et je vis un roman dedans. Son titre était L’homme à l’oreille coupée. Je l’ouvris et … Dix minutes plus tard, je me retrouvai dans mon grenier sans mon oreille.
Et maintenant laissez-moi tranquille avec cette histoire ! »

Chapitre 6 : Louise et Maëly

Il racontait parfois :

« J’avais tout juste vingt-deux ans. J’étais dans un bar qui avait organisé une soirée. On était entre amis et j’avais trop bu.
Une jeune femme est venue me parler mais la jeune femme avait trop bu, elle aussi. Nous sommes directement tombés amoureux, sauf qu’elle avait déjà un mari.

Sa maison était juste en face du bar. Son mari était à sa fenêtre et regardait ce qui se passait. Il nous a vus.
Donc il est arrivé au bar. Il est venu me voir, et il a commencé à me parler méchamment. Je ne comprenais rien car j’avais vraiment trop bu. Il m’a ramené chez lui et je me suis endormi. Bien sûr je ne savais pas que j’étais chez le mari de la femme du bar.

Le lendemain, il m’a réveillé avec un couteau dans la main. Il m’a parlé de ce qui s’était passé la nuit d’avant, mais moi je ne m’en rappelais plus. Je voulais partir de chez lui et il m’a suivi de près.

Au moment où j’ allais ouvrir la porte, il m’a tranché l’oreille tellement il était jaloux. J’ai compris qui il était quand sa femme est arrivée en hurlant pour me soigner.

Voilà comment je l’ai perdue cette fichue oreille ça vous évitera de me le demander la prochaine fois ! »

Chapitre 7 : Hadès et Hyacinthe

Un jour c’était cette version :

« Il y a longtemps, j’avais trente-cinq ans et je partais visiter l’Amérique du Nord. J’étais sur un bateau et il y avait plein de rats.

Un jour, je me suis assis sur un siège, sur le pont. J’ai vu un rat qui se promenait partout. Je me suis dit qu’il faudrait que je vérifie ma cabine.

Je suis allé dans ma cabine. J’ai regardé partout pour chercher des rats. Je n’en voyais pas un seul. La nuit tombait, et je me suis endormi.

Un rat est sorti de je ne sais pas où et il est monté sur mon lit et il m’a grignoté l’oreille.

Et voilà, vous savez tout ! »

Chapitre 8 : Clara et Lya

Un autre jour c’était une autre version :

« J’avais 20 ans lorsque je me suis fait arracher l’oreille.

Deux ans avant, pour fêter ma majorité, je m’étais fait percer une oreille pour me mettre une boucle d’oreille, un beau tunnel doré.

Un an plus tard, j’ai décidé d’enlever ma boucle d’oreille. Je ne l’ai pas remise pendant plusieurs mois.

Puis, je l’ai remise.

Un jour, alors que je me promenais, quelqu’un sur un vélo a tendu sa main pour tourner à gauche et m’a arraché ma boucle d’oreille.
Il s’est garé et m’a dit : « Bien fait pour toi elle était moche ».

Et voilà comment je l’ai perdue. Arrêtez de me poser des questions. »

Chapitre 9 : Bastien et Ylan

Mais on lui posait toujours la même question. Alors il répondait :

« A l’époque j’avais 23 ans. Je suis allé sans le grand nord canadien pour chasser. Je me baladais tous les jours, pendant des heures, avec des amis.

Un jour, on avait entendu du bruit et je suis parti seul voir ce que c’était.
Un ours m’a sauté dessus pour me tuer. J’ai eu peur alors j’ai couru pendant trente minutes sans m’arrêter, mais il me pourchassait.

Je me suis caché pendant cinquante-quatre minutes. Pendant tout ce temps, j’ai eu la peur de ma vie.

Malheureusement, l’ours rodait autour de ma cachette. J’étais dans une petite grotte. Mes amis sont passés devant ma cachette. Ils étaient en danger. Je les ai appelés mais ils ne m’ont pas trouvé ; alors ils sont partis parce qu’ils ont vu l’ours.

Après plusieurs minutes, je suis sorti de ma cachette et l’ours m’a sauté dessus et m’a arraché l’oreille d’un coup de patte.

Maintenant arrêtez de me parler de cette oreille ! »

Chapitre 9 : Noëly et Otilie

Un sourire aux lèvres, il disait :
« J’avais vingt-et-un ans, et j’étais sur un bateau avec une amie, pour aller à Java. Cette amie me défiait tout le temps.
Un jour, elle pariait que je ne sauterais pas dans l‘eau du pont du bateau. Un autre jour, elle pariait que je ne pourrais pas me balader en maillot de bain sur le bateau . Le soir, elle pariait que je ne pourrais pas dormir nu sur le pont. Le lendemain, elle pariait que je pourrais pas rester toute la journée en caleçon avec des claquettes.

Alors un jour, nous étions arrivés au port de Java et j’avais décidé de relever son pari car il me semblait simple. Elle m’a donc dit que si je ne restais pas en caleçon et claquettes elle me prenait mon oreille. Le problème c’est qu’il pleuvait donc j’ai du mettre un manteau, sans pitié elle m’a coupé l’oreille. Voilà comment j’ai perdu mon oreille. C’est horrible ça vous apprendra à me le demander. »

Chapitre 10 : Baptiste et Lewis

Un soir, à un client, il racontait :

« J’avais 39 ans quand j’ai perdu mon oreille. J’avais rencontré un milliardaire à qui il manquait une oreille.

Cet homme avait gagné un concours de calculs et il était devenu milliardaire. Il avait beaucoup d’argent mais il était toujours triste parce qu’il n’avait qu’une oreille.
Il était allé à l’hôpital avec son argent pour acheter une oreille. Mais les médecins lui proposaient une oreille en plastique et il n’en voulait pas.

Lors de notre rencontre, il m’a raconté tout cela et il m’a demandé une oreille.
Il m’a proposé un chèque de 500 milliards d’euros. Il m’a dit de prendre mon temps, de réfléchir.
Une semaine plus tard, il était impatient de connaître ma réponse et je lui ai dit oui. Il était heureux. Nous nous sommes arrangés.

Deux jour après, nous nous sommes rendus à l’hôpital et nous avons été opérés. Les médecins ont recousu mon oreille sur lui.
Le milliardaire était content de sa nouvelle oreille : il m’a donc donné un chèque de 500 milliards d’euros. Ça m’a réconforté. J’ai pleuré de joie même si j’avais une oreille en moins.

Maintenant, je suis milliardaire, et vous allez me laisser tranquille avec mon oreille en moins ! »

Chapitre 11

Le lendemain, il levait les bras au ciel :
« Vous me fatiguez avec cette oreille ! Je vous l’ai dit cent fois. C’était un soir où j’avais trop bu. Je me suis endormi contre un poêle et ça me l’a brûlée. Voilà ! »
(…)
Six années durant, le vieil homme raconta chaque soir une histoire différente, et il le faisait si bien que chaque soir on le croyait. Jusqu’au lendemain…

Chapitre 12

Une nuit cependant, sa chaise resta vide à l’auberge. Le patron s’en inquiéta et, à la fermeture, il se rendit chez le vieil homme à quelques rues de là. Il le trouva mourant sur son lit, seul. La chambre était misérable, en grand désordre.
L’aubergiste assista son ami de son mieux, sans songer à autre chose qu’à lui rendre un peu plus douces ses dernières heures d’existence. Mais, au milieu de la nuit, voyant que la vie s’en allait, il lui vint une idée obsédante. Il résista un peu : à quoi bon ennuyer ce brave homme jusque sur son lit de mort ?
Mais finalement la tentation fut la plus forte. Il se pencha tout près du visage du vieux et lui souffla :
S’il te plaît, pourrais-tu me dire, pendant que tu en as encore la force, comment tu as perdu cette oreille ? En vrai cette fois. Je t’en prie, je le garderai pour moi…
Le vieil homme lui fit de la main le signe d’approcher, puis, d’une voix éteinte, il balbutia :
Cette oreille…je ne l’ai jamais perdue…car je ne l’ai jamais eue…je suis né…sans…
Un léger sourire se dessina encore sur ses lèvres pâles et il rendit son âme.
Merci…, dit l’aubergiste, merci.

Chapitre 13

Quelques jours plus tard, en mettant de l’ordre dans les maigres affaires du vieil homme, l’aubergiste fut intrigué par une photographie ancienne. Une photo en noir et blanc avec ses bords dentelés. On y voyait un équipage sur le pont d’un bateau.
Un peu en retrait de tous les autres, un jeune mousse, assis sur un tonneau, fixait l’objectif. L’aubergiste trouva à ce garçon un air de malice qui lui était familier. Il saisit une loupe et se pencha sur la photo. Il observa d’abord les yeux du garçon. C’est à l’œil qu’on reconnaît les gens ! Pas de doute, c’était bien là le vieil homme du temps de sa jeunesse. Un détail pourtant stupéfia l’aubergiste : le gamin avait ses deux oreilles sur cette photo ! Une à gauche et une à droite ! Les deux bien en place ! Il fit glisser la loupe sur les mains posées sur les genoux, revint au visage. Au menton. Au nez. Aux yeux surtout. Au droit. Puis au gauche.
Et là, il sursauta si fort que la loup lui en gicla des mains : depuis l’autre côté de la mort, l’œil venait de lui faire un clin.

Poser une question ou s'exprimer

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Suivre les commentaires : RSS 2.0 | Atom

Poser une question ou s'exprimer

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Suivre les commentaires : RSS 2.0 | Atom